Récemment
mon dentiste que je ne pouvais
pas contredire m'affirmait que
"Valentyne Suite",
sorti à la fin des sixties,
est le premier album de rock-jazz
ou même de prog.
C'est faux car deux titres sont
à ranger du côté
du blues-rock (pas loin du Cream
de l'époque, en plus
travaillé au niveau de
l'instrumentation), le troisième
est plus blues "classique"
et un autre se la joue rock
un peu funky dans le style Doobie
Bros. Le tout avec des effets
d'orgue psyché, quelques
beaux solos de guitare, un chant
douteux, des cuivres et un batteur
déchaîné
(je te donne son nom, il le
mérite. C'est Jon Hiseman).
Il faut attendre le long "Valentyne
Suite" pour avoir quelque
chose qui lorgne un peu vers
le rock-jazz ou même le
prog. C'est très instrumental,
un peu longuet quand même,
un rien pénible aussi
avec un solo de sax à
rallonge et comme par hasard
c'est plus daté par rapport
aux autres titres malgré
une belle prestation à
la batterie mais avec un orgue
un peu ringard et des cuivres
mal utilisés.
Bref, c'est un album un peu
kitsch mais souvent agréable
avec un bon son, beaucoup de
spontanéité et
de pêche.