Afin d'éliminer Bond, le SPECTRE embauche Tatiana Romanova pour faire croire au MI6 qu'elle leur procure une machine quelconque en échange de son passage à l'ouest. Bond part donc à Istanbul récupérer la machine. "Bons baisers de Russie" est un James Bond "réaliste". Certes on retrouve le méchant sans visage qui caresse son chat (c'est Blofeld), mais point de bases secrètes cachées, de canons lasers ou de gadgets extravagants. Bond se contente d'avoir une mallette piégée et affronte, imperturbable, un tueur dans un train pendant une demi-heure. Il m'est toujours très difficile, même des années après les avoir vus pour la première fois, de donner un avis sur les James Bond. Il y a une sorte de nivellement qui rend la plupart des films plus ou moins de même valeur. Celui-ci est simplement "le réaliste qui se passe dans un train" et puis la fille est mignonne.

PS : Notez qu'on a pour la première fois la "deuxième fin" qui reviendra régulièrement dans les James Bond. Car il reste souvent un homme de main à tuer.