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Un visuel et
une ambiance...

Blade Runner
Ridley Scott (1982)

 

Au XXIe siècle, Tyrell corporation a conçu des robots identiques à l'homme dont le modèle Nexus 6 est utilisé comme esclave dans l'espace. Nous sommes en 2019, quelques uns de ces réplicants se mutinent et débarquent sur Terre où Rick Deckard (c'est Harrison Ford) est débauché pour leur faire la peau. Parmi ces réplicants, on trouve Daryl Hannah dans son premier rôle sensible, qui aura le privilège de mettre ses doigts dans le nez d'Harrison Ford et apprendra à ses dépens qu'on n'attaque pas un homme armé en faisant des flip-flap. Comme quoi, on peut être un humanoïde surévolué et faire n'importe quoi. Il y a aussi Rutger Hauer dans son plus grand rôle, qui en profitera pour cabotiner à mort lors d'un final saugrenu durant lequel il hurle à la lune et passe sa tête à travers les murs. J'ai toujours été excédé par ces séquences qui jurent avec le reste du film, de même, d'ailleurs que cette scène, souvenez-vous, où Vangelis nous assomme avec son sax et Deckard demande à Rachel de lui dire qu'elle le veut. Une scène particulièrement mal jouée par Ford, il faut bien l'avouer. Bref, "Blade runner", ici dans sa version final cut, quoi qu'il en soit, est surtout pour moi un visuel et une ambiance, un monde futuriste cent fois copié, perpétuellement sous la pluie, toujours de nuit, froid, multiethnique, avec enseignes au néon, des jeux de lumière en veux-tu, en voilà et des publicités géantes (et des vêtements kitsch au possible), avec Vangelis qui, sans sax, plane comme un dingue.

PS : Il s'agit de la ressortie ciné d'octobre 2015.

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l'image du jour _____________________________________________________________________________

La scène la plus dramatique de "Blade Runner" !

- Ca va, Harrison ?
- Pas vraiment, je suis allergique à la pluie.