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Superstition ain't the way,
no, no, no...

Beck, Bogert & Appice
Beck, Bogert & Appice
(1973)

 

Jeff Beck, décédé peu avant que j'écrive ces lignes (putain, je le croyais immortel !), tout le monde connaît. C'était un vrai guitar-hero comme on n'en fait plus. En fait, je me suis gourré : il est IMMORTEL !

Tim Bogert, c'est celui qui chante (plutôt mal), joue de la basse (plutôt bien). Il nous a quittés, lui aussi.

Carmine Appice, c'est le gars qui tape comme un fou derrière ses fûts. Il enregistrait encore récemment des albums de hard-rock...

Et en 73, nos trois compères enregistrent ce disque entre beaucoup de hard-rock et un peu de pop. Il n'a, ma foi, pas trop mal vieilli dans son ensemble malgré un son qui n'est pas des meilleurs.

Il ya des titres rageurs qui me conviennent comme l'énorme "Superstition", cover d'un titre de Stevie Wonder, "Lady" et "Livin' Alone" où Beck s'en donne à coeur-joie dans de superbes envolées. Ces trois titres sont de loin les meilleurs de l'album. Le reste souffre parfois de la faiblesse de la voix de Bogert et de quelques compositions plutôt médiocres. C'est le cas par exemple des quelconques "Oh To Love You" ou "Why Should I Care".

Mais dans sa majorité cet album possède encore, tant d'années après sa sortie, une pêche évidente et bien sûr de la part de Beck un jeu de guitare agressif, inventif et jouissif bien complété par la basse ronflante de Bogert et le martèlement joyeux d'Appice.