Dans
la série plongeons-nous-avec-une-crainte-non-feinte-dans-un-disque-des-seventies-à-la-vilaine-pochette
voici un album du trio du célèbre
Vincent Crane qui jouait de
l’orgue hammond avec le
non moins célèbre
John Du Cann qui chantait assez
mal et jouait de la guitare
correctement alors que l’incontournable
Paul Hammond - qui n’a
pas de rapport avec Laurens
Hammond inventeur de l’orgue
qui porte son nom alors que
le mellotron a été
inventé par Bradley -,
frappait de belle façon
sur sa batterie.
Aujourd'hui que pour cause de
non fin du monde nous sommes
en 2022, hé oui, déjà,
cet album est reconnu par les
spécialistes comme un
disque de qualité. Mais
qu’en est-il exactement
? Je parie que tu te le demandes.
Eh bien, certes, les coqs atomiques
y inventaient Uriah Heep, peut-être
même Deep Purple et le
hard-prog par la même
occasion avec un son pas trop
daté car très
musclé plein de passages
intrus de qualité à
la pêche indéniable
avec un orgue puissant, une
guitare agressive et une batterie
qui cogne bien mais les vocaux
sont plutôt médiocres
et les compos un peu justes.
Du coup on peut comprendre que
cet album soit carrément
passé à côté
et se contente de rester "culte"
auprès d'une minorité.