Allen
- Lande
The
Battle
(2005)
Dans
la série des vieux-trucs-rigolos-pas-loin-de-la-daube
voici en cette riante journée
à ma
gauche, Russell Allen. C'est
le chanteur du groupe Symphony
X qui comme son nom l'indique
fait du symphonique sous X,
un symphonique très metal-prog.
Soit l'étonnante rencontre
du vieux groupe Kansas avec
la musique des péplums
des années 50 et du gros
hard-rock qui tache. Pourquoi
"X" me dirais-tu ?
X, c'est l'inconnu. Donc, on
ne sait pas trop ce que ça
signifie.
A ma droite, Jorn Lande. Il
a fait partie de groupes qui
s'appellent M..., B... T...,
Mi..., M... I... (Ils ont tenu
modestement à garder
l’anonymat. Comme on les
comprend). Jorn a fait partie
aussi de Ark, un groupe plutôt
intéressant (dans son
premier album du moins, confluence
plutôt réussie
de Whitesnake et Thin Lizzy
avec un rien de progressif.
J'en proposerai sûrement
une chronique, sous peu).
Lande est le spécialiste
du genre de musique pratiquée
ici. Soi-disant un hard mélodique
(moi j'appellerais plutôt
cet album de la pop metallisée).
Jorn y est donc légérement
avantagé au départ
même s'il paraît
moins pachydermique sur la pochette.
Donc, c'est le favori de la
bataille.
Au milieu figure un certain
Magnus Karlsson même si
on ne le voit pas sur la pochette.
Il a tout composé, joue
de la basse, des claviers et
surtout de la guitare. Il fait
tous les solos qui sont le seul
moment où cet album ne
m'a pas réellement ennuyé.
Donc, on peut affirmer qu'Allen
et Lande ne sont pas totalement
responsables de la médiocrité
de cette oeuvre. Au contraire,
ils font leur boulot correctement,
les bougres. D'accord en pros
du genre. Mais appliqués.
Trop peut-être. Ca hurle.
Ca se démène comme
de beaux diables. Ca essaie
d'élever le débat.
En vain.
Trois titres sont chantés
par Lande, trois par Russell
et six en duo. Tout le monde
est donc content. Moi pas. Car
l'ensemble est hyper téléphoné.
Energie sans urgence. Plus pop
que metal même si on met
beaucoup de guitares rythmiques
énervées. Prestations
vocales trop dans les normes.
Mélodies quelconques.
Le tout est réellement
épuisant. Un éléphant,
ça trompe énormément.
Deux, encore plus.
Résultat des courses
: match nul.