After
Forever
Invisible
Circles (2004)
Dans
la série des vieux-trucs-rigolos-pas-loin-de-la-daube
voici en ce jour béni
un chef-d'oeuvre du genre de
la part des indicibles After
Forever. Je ne les remercierai
jamais assez pour leur apport
dans le monde d'un metal qui
aurait beaucoup gagné
si cet album n'était
pas sorti. "Invisible circles"
est un cd de metal gothique
qu'il serait ridicule de confondre
avec le metal roman car ce dernier
n'a pas encore été
inventé. La chanteuse,
sorte de Callas à la
petite semaine, y fait des vocalises,
accompagnée de guitares
estampillées heavy de
série et de synthés
dégoulinants d'un classique
de superette dopé aux
rengaines des visiteurs des
films moyenâgeux d'un
vulgaire Clavier. Un mec hyper-méchant
y pousse parfois, quand la Castafiore
s'arrête pour reprendre
son souffle, des "woarrrrrr"
angoissants, semblable à
un Hulk tentant d'arrêter
l'invasion des fourmis géantes
dans un film américain
de série Z des années
50. Au cinquième titre,
on est littéralement
secoué et on se sent
chanceler, car il en est du
metal gothique comme d'un gâteau
pas très frais : quand
on en abuse, ça rend
malade.
-
Woarrrrrrr ! fait le chanteur
au milieu du sixième
titre.
L'album
se termine dans une cruelle
exaltation par la voix suave
de la chanteuse, fébrile
walkyrie en transe et la énième
intervention terrifiante de
vérité d'un mec
à la voix virile et gutturale.
Il s'écrie une dernière
fois :
-
Woarrrrrrr !
Je
rappelle le titre pour ceux
qui n'ont
pas bien suivi :
"Invisible circles".
Sur la
pochette on voit bien des cercles.
J'aurais dû faire gaffe.